SX de Paris, c’est trop cher !

Si tu n’es pas venu à l’U Arena ce weekend c’est évidemment parce que c’était trop cher. La place est hors de prix et si tu veux rajouter l’accès au paddock ça te coute un œil en plus.

Bon je ne vais pas te faire un sous-détail de prix car je ne suis pas promoteur, je ne connais pas Eric Peronnard, Xavier Audouard ou quiconque chez Larivière organisation mais je peux te donner quelques explications.
Ensuite, tu es peut-être toi aussi un grand organisateur de courses en France. Dans ce cas-là, tu dois avoir une idée du coût d’organisation d’une course sur prairie dans ta ligue. Bon et bien à ce coût il te suffit juste de rajouter (liste non exhaustive) :

–          La location de la salle. Alors là c’est pareil je n’ai pas de notion de prix mais est-ce que tu penses sincèrement que ça s’élève à la location de la salle des fête de ton village pour les 60 ans de tes parents ? Et puis Paris c’est pas le même prix qu’à Berck, même pour un T2 bis.

–          L’apport de terre dans l’enceinte. Les semi-remorques ne rentrent pas par les portes. Il faut donc rentrer avec des camions plus petits donc le transport revient plus cher.

–          La création de la piste. Info choc : un Bobcat et une pelle mécanique consomment plus que ta Clio II.

–          La sécurité. Malheureusement pour un évènement accueillant plus de 20 000 personnes, tu ne peux pas faire appel aux COTOREP qui vérifient juste ta licence à l’entrée du paddock. Et puis nous ne vivons plus dans les années 90 et la sureté fait partie des priorités.

–          Les pilotes. Tu me diras : « ces petits veinards qui vivent de la moto et qui ne font rien de leur vie » ? Bien évidemment qu’ils coutent cher, mais en même temps que serait le spectacle avec toi sur la piste en train de caler en enroulant une série de whoops ?

–          Les freestylers. Plus veinards encore que ceux ci-dessus mais il faut les payer plus car la cocaïne n’est pas donnée de nos jours. En attendant ce n’est pas toi qui ferait venir du public en proposant ton panel de figures incluant la fameuse « je tortille du cul et j’appelle ça un whip ».

–          Les pom-pom girls. Mouais… bon là personnellement je ne pense pas qu’elles soient indispensables au show. Par contre ce n’est pas étonnant qu’elles coûtent plus cher que le petit poney de ta région qui s’autoproclame le titre « Monster Girl » pour un week-end.

Moi aujourd’hui je dis juste : pour une première organisation dans cette salle magnifique, c’était réussi. J’espère que l’événement de ce weekend servira de base pour ceux à venir car nous avons vraiment besoin de grandes courses de supercross en Europe.

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