Et bien finalement nous aussi on aime les vieilles…
… motos bien sûr ! Ce week-end Blaise Abbadie et Nico Bombin étaient présents au Gimont MotoClub pour animer l’événement. C’était plutôt mal parti puisque les stars de la journée étaient les quads avec la finale du championnat de France Elite.
Pas simple pour notre speaker étant donné qu’il passe son temps à chambrer les pilotes quads derrière son clavier sur Facebook. L’attentat a été évité de justesse… Heureusement que le lascar avait révisé ses classiques !
Pas simple non plus d’animer l’autre catégorie reine de la journée : le challenge 3as-racing pré-90 / super Evo. Rien qu’avec le titre, on se doutait bien que Nico aurait besoin de trois semaines de révisions pour comprendre que le motocross existait avant même qu’il ne soit né. Parlons un peu de cette catégorie dans laquelle les surprises ne manquent pas…
Déjà tu débarques dans un paddock où personne ne fait la gueule le samedi, chose rare dans nos ligues et leurs pilotes inter-saucisses. Les plus inquiets sont les officiels, certes 25 ans plus vieux que ces motos anciennes mais qui n’ont plus l’habitude de contrôler des machines qui font un vrai bruit et qui démarrent toutes au kick…
Ça sent bon le mélange, autant le mélange essence / huile de synthèse que le mélange whisky / glace. 20:30 le repas est servi ! Hors de question que chacun mange dans son coin enfermé dans son camping-car. L’organisation inclus pour chaque épreuve du challenge le repas du samedi soir avec une spécialité locale. Pour Gimont c’était le cassoulet, histoire de pas être trop léger sur ces bonnes vieilles 500 CR. Le tout étant compris dans le tarif de l’engagement. De quoi offrir une grosse ambiance jusqu’à tard dans la nuit !
Le dimanche le réveil est difficile mais les motos sont déchargées petit à petit et ça fait tellement briller les yeux que l’alcool s’évapore tout de suite. On croirait voyager dans le temps et même pour de jeunes trentenaires comme nous, ça rappelle la belle époque de Jean Michel Bayle JMB 111, Jacky Vimond, voire même les débuts de Jérémy McGrath…
En piste tu t’attends à assister à un massacre de cadres ressoudés et à de vieux styles qui enroulent les sauts de ce circuit moderne. Pas du tout ! Hey petit jeune, je te garantis que ces gars là ont du talent. Si tu crois qu’ Arnaud Demeester ne sait rouler qu’avec des 450cc à bloc dans la ligne droite du Touquet, viens donc faire un tour sur le challenge 3AS Racing l’an prochain ! Privé de frein arrière dès le début de la journée, le pilote « spécialiste du sable » envoie sa 250cc Suzuki de 1989 dans les barrière afin de s’appuyer et passer à bloc dans les extérieurs. Du jamais vu à Gimont, crois-moi.
Et puis il y a Jeff… Ce monument historique du motocross! Capable de monter une série comme celle-ci avec une poignée de copains, digne d’un grand promoteur d’événements. Même le championnat organisé par la fédé n’a pas autant d’engouement et semble s’inspirer des idées du sorcier de Team R2 Racing Vintage. Ça tombe bien, la série repartira en 2019 avec de nouvelles originalités…
Nous, qui avions certains aprioris sur ce championnat de France déguisé, sommes repartis comme des gosses avec plein de projets en tête. Pour commencer, attends-toi à l’essai d’une de ces machines très rapidement sur mxreflexion.com !
Parenthèse pour les amateurs de défis : souhaitez-vous qu’on compare les temps au tour de Blaise, inscrit dans une autre catégorie le même jour avec son 250 CRF, avec ceux d’Arnaud Demeester ou bien ceux du vainqueur de la journée Emmanuel Barthazon ? Si AB perd, on l’inscrit au Touquet 2019 ? Allez on va chercher ça…
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