Un club n’existerait pas sans bénévoles ni pilotes mais encore moins sans président. Mais le président c’est qui au juste ?
Il y a plusieurs types de présidents :
Le vicieux : c’est celui qui n’a jamais eu de pouvoir de toute sa vie, qui recevait des bouts de gommes dans les cheveux à l’école, qui est maltraité par sa femme une fois arrivé à la maison, qui est en arrêt maladie pour dépression… Mais sorti de tout ça c’est un killer, c’est lui qui va diriger son motoclub et imposer son règne auprès de ses fidèles bénévoles. Il les manipulera en leur expliquant que, sans lui, la mairie de Moncuq ne donnerait plus les 250€ de subvention pour la course. Ces mêmes 250 € qui lui sont précieux puisque c’est lui qui les aura tapés dans la caisse lors des entraînements pour remplir son caddy de la maison (toujours sous l’autorité de sa femme).
Le patron : c’est celui qui va reprendre un club au bord de faillite avec des bénévoles démotivés après que le président précédent (le vicieux) se soit fait prendre en flagrant délit avec les poches pleines de liquide. Il est dur, fait du ménage avec les bénévoles susceptibles et ne garde que les guerriers. Ce président peut passer en deux ans d’un club UFOLEP à un club qui organise un MX international. Il écoute les pilotes (mais pas trop), récompense les travailleurs (mais pas trop) et ramène des partenaires (beaucoup, pour récompenser pas trop les deux précédents).
Le jeune : c’est celui qui a les dents longues. Il n’a aucune idée de ce que l’administration de l’état ou les assurances vont lui mettre comme bâtons dans les roues. Il s’en rend compte petit à petit mais il est plein d’amour propre et ne baissera pas les bras à mi-parcours. Il compose son équipe, crée une piste moderne pour faire un peu de trésorerie et enfin au bout de 2ans il peut organiser sa première course…….. annulée au dernier moment pour cause de pluie.
L’investisseur : c’est celui qui s’en fout des bénévoles. Il n’en a pas besoin puisqu’il aura des employés à son service qu’il paiera sous le couvert de sa société multinationale de type grande surface. Il crée un méga complexe sportif qui ne lui rapporte forcément pas d’argent mais il est quand même passionné à la base et en fait profiter ses clients.
L’officiel : la jeunesse et le sport ? Ce sont deux mots qu’il ne connaît pas. En général il est doté d’une casquette FFM et il fume des roulées (ou Gauloises blondes sans filtre). Il est très fidèle à la ligue et son championnat régional puisqu’il il fait partie du comité directeur. Le bénévolat ? Il connaît mais seulement pour les autres. Disons que pour lui c’est différent, il se fait défrayer par la ligue pour se rendre sur les courses voisines. Evidemment il se permet de mettre son grain de sel pour rabaisser ou mettre des bâtons dans les roues des organisations des autres.
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