Qui veut la peau de Nico ?

Nombreux sont ceux qui nous envoient des messages pour embarquer Nico dans des sorties enduro extrêmes. Ce week-end le pauvre enduriste a encore dû sortir de sa zone de confort. Voilà le récit d’un mec qui va envoyer son collègue au Touquet après avoir participé à une course extrême (pari de longue date).
Souvent les messages commencent comme ça : « Hey Nico, si tu veux faire du hard, je connais un spot où même de bons trialistes repartent rincés à la fin de la journée. »
J’ai accepté de relever le défi une nouvelle fois après ce message de Simon, enduriste aguerri du championnat Extrême Challenge.
Rdv samedi à 7:30 devant un McDo. Autant te dire que c’est pas pour te péter le ventre avec un BigMac, mais plutôt pour se rejoindre avant d’attaquer les petites routes qui mènent sur ce spot privé très très hard.
J’ai rencontré une nouvelle fine équipe de 5 riders habitués de la discipline et aux pots d’échappement déjà bien enfoncés par les cailloux. Mousses en 120 dans des pneus en 140 et pneus extrêmes, les mecs étaient bien équipés mais c’est surtout le bagage technique qui m’aura terrorisé dès les premiers mètres… pieds anglais, grimpettes debout sur rochers glissants, coups de louche au bon moment. Autant te dire que c’est pas encore des trucs que je maîtrise.
Première marche en sortie de pierrier humide face à moi. Tout le monde passe à l’aise.
Je la regarde.
Elle me paraît facile.
Je la re-regarde.
Elle me paraît infranchissable.
Je me lance.
Je m’arrête.
Je me re-relance.
Je me fracasse sur un rocher.
J’en ai chié, j’ai encore des hématome mais quand tu ralentis le groupe par ton manque de technique, tu es obligé de montrer que t’as du mental… surtout quand tu fais la connaissance d’Éric : 53 ans, ancien militaire qui roule sans gants (ouais parce que les gants ça le gêne).
Pour le coup j’étais content d’être en période COVID car il m’aurait broyé la main en me disant bonjour. Un simple check me suffisait avec Éric 😅
Je lui dis : « t’as fait de la moto toute ta vie, ça se voit. »
Il me répond : « Ah non non non, j’ai démarré il y a 6 ans. Avant j’étais militaire donc j’ai l’habitude d’être dans des situations de merde et de tout faire pour en sortir ».
Après ça, je sentais plus mes hématomes et ma bible à excuses était carrément anéantie.
Bilan de la sortie : un levier tordu, 3 paires de gants et deux maillots trempés et quelques bleus. C’est comme ça qu’on progresse, dommage de prendre 3 semaines de confinement mais bon ça va me laisser le temps de relever d’autres challenges idiots.
Hey Blaise, j’espère que ta préparation pour le Touquet 2022 a débuté… parce que tu pourras plus t’échapper.
De mon côté, premier rdv à Licq Atherey au mois juin.
A part moi, qui est chaud pour rouler en enduro extrême cette année ?

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