Un stage avec Graham Jarvis, ex-trialiste de 45 ans…

😅« Ouais le trial c’est pas du sport, les mecs roulent en collant et tout… » 😳

Tu te rappelles de ta première journée au ski ? Tu sais, ce premier jour où on t’apprend à skier. Au début tu te dis qu’il ne doit pas y avoir trop de différence avec la luge et que tu vas faire des virages à la Luc Alphan (désolé pour les plus jeunes mais j’ai pas de références plus récentes dans ce sport). 

Et bien quand tu fais un stage d’enduro extrême avec Graham Jarvis c’est exactement pareil. Tu regardes ses images GoPro sur Instagram et tu te dis que c’est juste un petit tour à moto dans les bois ou une ballade dans les chemins. 

Au final tu te rends bien compte qu’il faut apprendre le chasse neige avant de te lâcher sur un slalom à la Luc Alphan… 

En enduro extrême, ça s’appelle plutôt les « Jarvis basics ». La base quoi. 

5 fruits et légumes par jour ? Avec Graham c’est plutôt : 10min de moto par jour pour progresser. Je te vois venir : ouais mais moi j’ai pas le temps avec le boulot, j’ai pas de terrain à la maison, etc…

J’ai la solution : pour le manque de temps, arrête Netflix et Fortnite. 

Pour le manque de place et les nuisances envers les voisins, ne t’inquiète pas, tu ne passeras même pas la seconde et tu travailleras l’équilibre sur place.

Ça c’est la partie du stage qui dure une matinée entière sur un parking avec quelques jouets tels que : murs en béton, troncs d’arbres, petits cailloux, etc… 

Heureusement que le repas du midi était consistant car, si ma Beta avait tendance à chauffer sur place, le pilote avait aussi besoin de prendre des forces malgré ces heures de « sur place ». 

Après une bonne bière (oui ça reste de l’enduro quand même, faut pas abuser) et un frugal repas dans les collines du Gard, la partie pratique peut débuter. Dix pilotes chauds bouillants vont enfin pouvoir passer la deux. 

Tu te lâches et tu mets rapidement en application tes cours d’équilibre du matin. Puis viens ce moment où tu prends confiance et tu te dis : « tiens, je vais suivre Graham pour voir s’il met du gaz ». Sur une spéciale, tu l’observes puis tu t’imagines que tu vas lui faire un inter dans le premier virage à plat qui arrive. Malheureusement pour toi, ce virage à plat et précédé d’un pierrier. Fin de l’expérience. 

Sur les parties « roulantes », tu peux aussi envisager de suivre le pilote Husqvarna. Un conseil : lève la tête car il peut décider à tout moment de bifurquer vers une descente à faire pâlir un albinos. Sérieusement, même à pied, tu demanderais une corde pour descendre en rappel. 

Tu l’auras compris, un stage avec un ancien trialiste de 45 ans n’est pas forcément de tout repos. Je suis vraiment ravi d’avoir vécu cette aventure auprès d’un des meilleurs mondiaux dans cette discipline et j’invite tous les crossmen, enduristes, trialistes à participer à un de ses stages. 

Pour envoyer Blaise au Touquet, il me faudra participer à l’Ales Trem l’an prochain. Crois moi, j’ai vraiment envie de voir le précieux crossman de l’équipe poser ses roues dans le sable du nord… mais il va falloir mettre beaucoup d’heures à la moto dans les rochers dans l’année qui arrive. Et encore…

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*