James Stewart : un mental de champion

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James Stewart nous parle de mental. Ses batailles avec Chad Reed et Ricky Carmichael et le souci actuel d’Eli Tomac…

Texte : James Stewart : la compétition, ça a changé.

Pour être honnête, la compétition c’est différent maintenant. Ça a vraiment changé. Tu n’as pas… euh Euuuh on n’entend pas trop mes gamins derrière ? Je pense définitivement que la compétition a changé de nos jours. Mentalement c’est différent. Genre tu n’as pas… Par exemple Tomac. Je pensais qu’il souderait… enfin il devrait même fumer tous ces mecs. Sans contestation il devrait même dominer. C’est ce que je disais à tout le monde quand je roulais encore. C’était le seul qui me faisais peur pour l’avenir. Il avait une telle vitesse qui le surclassait par rapport au reste du plateau 250. Ensuite j’ai vu sa grosse faiblesse. Elle est tout simplement mentale. Je veux pas descendre le mec, il est l’un de plus rapides du monde sur une moto. Mais comment tu expliques qu’il gagne une épreuve et le week-end d’après il fait neuvième ? Et quand il joue un titre. Il a de gros soucis à cause de ça. Je l’ai vu bien galérer avec ça. Avec moi, Ricky et même Chad, qui lui était clairement le plus dur d’entre nous. Il pouvait se faire battre 99 fois d’affilé et revenir chaque week-end avec la même motivation. Il lui suffisait d’une victoire pour nous briser. Il faut vraiment être une personne spéciale pour encaisser autant de défaite et rebondir comme ça. Je sais pas comment il a fait. J’ai galère ma dernière année. Je n’ai même pas gagné une course. Et je pensais que je pouvais ! Chad l’a fait lui ! Il était solide. Ryan Villopoto était pareil. Il était fort mentalement. Lui c’était la dernière personne pour laquelle je me disais : « je vais me battre jusqu’à la mort pour gagner ». Il y a eu aussi Dungey. Très solide. Quand je dis « le mental », je ne veux pas dire que tous ces gars ne sont pas solides ou bons. Je dis juste qu’ils n’ont pas l’attitude d’un champion. Ils se disent qu’il suffit de gagner juste une ou deux épreuves pour avoir un titre. C’était pas comme ça avant. Avec Ricky, on se déplaçait, c’était pour gagner. Quand il faisait 6 secondes places 6 courses d’affilé, il était comme un fou. Il ne disait pas qu’il assurait le championnat, il disait clairement qu’il voulait gagner toutes les courses. J’ai juste envie de dire que les choses ont changé.

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