Un motocross international au mois de février…

Une course de motocross au mois de février, c’est comme manger une choucroute en été. Ça fait ch…, mais bon… on aime ça quand même.

Dernière répétition avant l’ouverture du championnat du monde. Ça brille, tous les sponsors sont représentés sur les motos neuves. Sauf pour Benoit Paturel qui a dû passer l’hiver à Gotham City chez Batman et qui en ressort complètement vêtu de noir.

Le public est présent mais éteint par le froid et l’humidité. Je n’ai entendu qu’une seule tronçonneuse, et encore elle était d’origine et ne tournait que pendant 5min à chaque manche. Remarque, à 35€ l’entrée et au prix de l’essence de nos jours, le lascar avait probablement envie d’en garder sous le coude pour cette fin de mois difficile.

Il n’y a aucun doute, le public est spécialiste du motocross. Les curieux qui viennent en famille ont fait demi tour en voyant la température du matin. Allez, à la rigueur, les plus téméraires ont fait demi tour devant la caisse à l’entrée. Les spécialistes arrivent avec la pêche dès le matin en marchant tout droit dans les flaques de boue. Ils s’offrent même le plaisir de porter des bottes de moto pour s’y enfoncer jusqu’aux mollets ! Bonne astuce quand on a des bottes neuves à roder.

Niveau courses, on voit de grands pilotes : Herlings, Paulin, Anstie, Lawrence, Beaton, Jonass, et j’en passe… Le seul inconvénient c’est qu’on sent bien la restriction de certains à deux semaines de l’objectif principal. On croirait presque à un départ volontaire en file indienne. Cinq secondes d’écarts entre chaque pilotes pour être bien sûrs de ne pas recevoir de projections. À la seule exception de la hiérarchie qui doit être respectée et qu’Herlings fait respecter. Ce gars veut déjà montrer qui sera le patron du mondial à partir de 2018. Malheureusement le spectacle n’est pas aussi excitant que ce qu’on espère. C’est un peu comme si tu organisais une grosse soirée avec tes amis les plus en forme mais que tu leur imposes un entretien d’embauche le lendemain à 7:00. Forcément, ça plombe l’ambiance…

Bref, vivement que le mondial 2018 débute car tous les protagonistes seront chauds bouillants.

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