La moto pour le plaisir

« Non mais moi je fais de la moto pour le plaisir ». Cette phrase tout pilote l’a entendue, prononcée ou répétée au moins une fois dans sa vie. Pour savoir si tu prends du plaisir à faire de la moto il faut déjà dissocier quel type de motard tu es :

L’UFOLEP : lui il ne sait pas s’il prend plus de plaisir à boire du jaune, faire de la moto ou faire de la moto après avoir bu du jaune. En tout cas il prend du plaisir puisqu’il se saigne toute l’année pour s’acheter un full kit déco perso et une ligne FMF.

Le liguard : très similaire à l’UFOLEP mais il tient bien moins l’alcool. Il compense donc en faisant un peu de sport à côté et se régale à tenir des manches de plus de 10min, mais inférieures à 20min puisqu’à partir de là il sort la fameuse phrase : « non mais moi je fais de la moto pour le plaisir ».

Le pilote National : lui il prend du plaisir, mais c’est un sadomaso. Il s’inflige du physique, fait de la moto 2 fois par semaine à minima, n’a pas de copine et va se taper des courses en moyenne à 700kms de chez lui sur des prairies.

Le pilote Elite : c’est un pilote de national mais il a plus de retombées, de sponsors, une jolie copine et surtout un camping-car. Il passe occasionnellement à la TV et c’est là qu’il trouve son plaisir car malheureusement son portefeuille reste vide.

Le pilote de mondial : c’est un sadomaso de niveau Elite. Il est bien sûr passé par la case Europe à manger du sable jusqu’en Lettonie mais là il se retrouve dans une vraie structure professionnelle ! Le promoteur Youthtream le paye autant, qu’il finisse premier ou dernier, mais ses loyaux sponsors lui donnent un salaire fixe jusqu’à ce qu’ils décident d’arrêter de le payer. Son petit plaisir est de vivre de la moto et d’accomplir son rêve de gosse.

Le pilote US : sur le devant de la scène avec des feux d’artifices, des Monster Girls et ses dents blanches, il prend du plaisir grâce à ça. Dommage que ça ne dure qu’une demie saison puisqu’après avoir enchainé 17 courses de SX, il ne tardera pas à se retrouver sous 40°/90% d’humidité à Southwick dans le Massachusetts où seuls les alcooliques UFOLEP viendront l’encourager. Pour l’achever et s’assurer qu’il ne prenne plus de plaisir il se tournera vers les boissons énergétiques et leurs organisations de courses intersaison inutiles.

Quoi qu’il en soit le MX est un sport où tout le monde y prend du plaisir en maitrisant les dosages de sport, d’amitié, de sensations fortes et pourquoi pas d’argent.

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